Suzanne
         Comme au travers du ciel
         Passent les étoiles filantes
         Ton visage franchit cette page vieil or
         Constellée de quatuors          
        Pour tout programme
         Je ne prendrai Suzanne          
        Qu’une seule note
         Celle qui chante la lumière          
        Et qui nous vient des cieux
         Le cobalt clair
         Celui de tes yeux
         Le poêle de l’atelier
         Tu ronfles tu ronronnes tu m’étonnes
         Tu rougis et me chaffes le cœur et les pieds
         Tu es mon ami d’atelier
         La porte de fonte claque
         Brosses et pinceaux          
        De soies s’envolent
         Les idées bouillonnent
         Il arrive qu’elles me brûlent le cerveau          
        Mais la palette raisonne les teintes          
        Et la trame s’organise
         Cependant que ta masse noire
         Apprivoise la flamme          
        Je cherche la lumière          
         
        Réflexions 
        On n’est jamais qu’un apprenti. On ne peint pas pour décrire un sujet à la perfection mais pour tenter d’en saisir la beauté.
          Le prétendu progrès en art n’existe pas. Seule la technique est perfectible. Dans ce domaine on se passe difficilement des connaissances acquises.        
        